1 commentaire
févr. 18, 2022·modifié févr. 22, 2022Liké par Maëlle CARAVACA

Waw ! Merci Maëlle pour cette remarquable newsletter : la problématique soulevée, la richesse des sources et des pistes fournies, merci beaucoup.

Je me permets de te faire un retour par rapport à mon expérience des problèmes existentielles sur lesquels on ouvre les yeux et qui, comme tu le dis, change notre regard à jamais, entraînant parfois une souffrance qui impacte notre vie au quotidien.

Deux choses qui me viennent à l’esprit et qui me paraissent importantes : la première c’est de pratiquer le lâcher-prise. C’est-à-dire que la chose/ le problème existe et qu’on doit faire avec, même si l’on a l’intention de le changer, la réalité est là, et on ne peut pas, seul.e, combattre un système, mais plutôt comme tu le dis faire sa part et contribuer à l’édification d’un nouveau système qui le remplacera.

La seconde, c’est que analyser, critiquer, partager le constat est une étape obligée mais attention à ne pas se perdre dans la critique du système en place. Pourquoi ? L’ayant vécu, on concentre notre énergie sur le négatif et on s’enfonce dans le caca, le négatif nous contamine et on regarde tout sous le prisme de la pathologie, du dysfonctionnement, et notre cerveau peut saturer. Ce fut mon cas.

Il est donc vital, selon moi, de faire le constat et de construire en même temps, d’expérimenter les briques d’un nouveau système. Il faut sanctionner, réformer, etc. Mais vraiment mettre le max de son attention (et donc de son énergie !) sur le côté positif, les bonnes initiatives, contribuer à ces bonnes initiatives. Créer des communautés vivantes qui soient ancrées dans la réalité, dans les relations vraies et physiques.

Voilà Maëlle, j’espère que je t’aurais aidée à lutter un petit chouya contre cette eco-anxiété 😅

L’arrière plan doit rester l’arrière plan, sans l’oublier bien sûr. L’optimisme doit garder sa place, au premier plan ❤️

Bien à toi

Hakim

Expand full comment