Au sommaire : Le Bitcoin 🚀
3 sujets abordés : Le comportement des investisseurs, l’impact écologique (vous avez été nombreux à me le demander), et la déclaration fiscale aussi.
Avec l’introduction en bourse de Coinbase et l’euphorie grandissante pour les actifs numériques, je me suis dit “ ok le moment est venu de (re)parler de la crypto ”. Nous vivons une véritable numérisation de l’économie et de la Finance, et une seule expression circulait ces derniers jours “BUY THE DIP”…
ALERTE : Ne prenez pas ce nouveau terrain de jeu pour un Casino ! Investissez de manière responsable et raisonnée. Sans quoi vous reproduirez les erreurs que nombreux traders “amateurs” et opportunistes commettent, avec la charge psychologique que cela implique…
Je sais que le sujet n’intéresse pas tout le monde, rebute parfois et même crispe par conscience écologique alors c’est maintenant que je vous dévoile tout ! Restez avec moi pour les 5 prochaines minutes, prenez votre café, j’aimerais vous dire certaines choses…
Bonne lecture ! ♥
5 minutes pas plus promis
✌️Choisir son camp
Dans la crypto-sphère, il y a 2 clans qui s’opposent :
Les spéculateurs : ceux qui tentent de “timer” le marché (Bon chance à eux). Ils utilisent des techniques de Day-trading. Je vous raconte pas la charge mentale… avoir le nez collé sur les courbes pour anticiper le cours quotidien de l’actif. L’objectif : rentrer et sortir au bon moment pour maximiser les profits. WRONG DIRECTION ! C’est s’assurer de se prendre les pieds dans le tapis et subir beaucoup de stress. Ils sont d’ailleurs sujets à un symptôme typique : le FOMO (“Fear of Missing Out”), i.e. l’angoisse de rater une opportunité.
Les HODLERS (= Buy and Hold) : ceux qui ont des convictions fortes et indémontables lorsqu’ils investissent. Ils croient en l’avenir de la crypto-monnaie pour la technologie sous-jacente et l’évolution de l’actif sur le long terme. Ils s’affranchissent de la dimension spéculative et restent investis coûte que coûte à la baisse comme à la hausse. Ils réinvestissent à l’occasion d’épisodes baissiers, dans le creux de la vague, pour capter de nouveaux points d’entrée plus bas, en étant convaincus du rebond (la théorie des vagues de prix). Ils prennent le temps… ça tombe bien, c’est exactement ce qu’il faut dans l’investissement : de LA PATIENCE.
Pourquoi je vous décris tout ça ? Parce que vous pouvez être tenté.e de suivre l’euphorie générale et l’excitation d’engranger de gros gains. On projette déjà la maison de ses rêves avec les millions d’euros gagnés sur un gros coup en crypto. Comme si les monnaies virtuelles et tous les dérivés devenaient le nouveau ticket BANCO à gratter !
Vous savez ce que je pense de l’argent facile et rapide ? Mmmmh rien de bon.
Pourquoi voulez-vous spéculer sur des altcoins, alors qu’il suffit d’attendre sagement que le temps passe avec le bitcoin ?
🌿 Débats & Idées : la fièvre écologique ?
Je voulais aussi vous faire un laïus sur la dimension écologique. L’Investissement Responsable est une conviction personnelle et professionnelle que j’ai, chevillée au corps. Vous imaginez que je n’ai donc pas vendu mon âme au diable 😇
Vu la réputation que l’on fait au bitcoin, l’objection de l’impact environnemental est légitime. La presse ne tarit pas sur le sujet. Ce serait intéressant de creuser, voyons de plus près.
Alors, on pointe du doigt le minage notamment du bitcoin, la consommation d’électricité et les émissions de gaz à effet de serre qu’il induit, proche d’un pays comme la Belgique ou la Norvège. Mais le numérique, mes amis…? Le numérique représente 4% des émissions mondiales de GES (et 10% en France). Ça ouvre le débat.
Nous avons tendance à sur-pondérer les risques ponctuels et à sous-pondérer les risques chroniques.
Alors je m’interroge, le bitcoin est-il l’arbre qui cache la forêt ? Quid de l’impact de l’industrie bancaire et de la circulation de nos monnaies fiduciaires ? D’autant que 90% du bitcoin est déjà miné… A proportions équivalentes, le réseau des crypto-actifs consommerait 7 fois moins que la production et l’impression de billets, distributeurs bancaires, transactions informatiques, ainsi que toute l’industrie associée (sans même parler de l’activité de financement et d’investissement des banques au profit d’entreprises polluantes…
).
Par ailleurs, le réseau Bitcoin à lui seul, consomme environ 0,65% de la consommation globale d’électricité. L’activité de crypto-minage est sans conteste intense en énergie et polluante si l’électricité est produite par des centrales à charbon (coucou les chinois). Et là, je me questionne à nouveau… est-ce le problème du bitcoin ou de la Chine ? Plus sérieusement, est-ce que la production d’électricité par l’exploitation du charbon ne devrait pas nous inquiéter ? Est-ce que notre attention ne devrait pas se porter sur la transition urgente vers les énergies renouvelables ? Avez-vous déjà envisagé que l’activité liée au bitcoin puisse se servir en énergie verte ?
Débat ouvert…
C’est vraiment intéressant car justement la part d’énergie renouvelable dans le minage de bitcoins est supérieure à la moyenne, aux alentours de 39% (Etude de Cambridge University ici), en comparaison à la consommation d’électricité mondiale qui se situe plutôt à 25%. Cette tendance ne fait que s’accroître, faisant de la blockchain un accélérateur de la transition énergétique en se basant sur les énergies propres.
Je ne cherche pas à vous convaincre. L’information et la connaissance sont des outils puissants d’autonomie. Pour aller plus loin sur le sujet (qui est passionnant), voici des ressources intéressantes :
>> Prochain Webinar par l’Agence Internationale de l’Energie Renouvelable (IRENA) :
>> Le Bitcoin ouvre les perspectives sur l’intérêt économique de l’utilisation des énergies renouvelables (éolien, solaire et géothermique).
>> Lancement du premier fonds cryptographique neutre en carbone par ORDAM (un gestionnaire institutionnel)
J’aimerais vous en parler plus longuement… Je propose la formation “Money of Tomorrow” dans laquelle j’aborde ces aspects (+ Objectifs de Développement Durable). Quoiqu’il en soit, soyez curieux sur le sujet.
Et sinon en ce moment les déclarations fiscales…
La tentation est donc grande de se lancer sur les bourses d’échanges populaires pour faire ses premiers investissements en bitcoins. Quelles sont les incidences fiscales ? Je vous aide :
Les Exchanges sont pour la plupart, des bourses basées à l’étranger : vous devez alors déclarer vos comptes comme étant des comptes détenus à l’étranger, sous peine d’une amende allant jusqu’à 1.500€ par compte non déclaré (c’est aussi valable pour Revolut et N26) ;
Les retraits (= les cash-out) peuvent matérialiser des plus-values imposables au taux forfaitaire de 30%. L’imposition est générée par la vente. Psssst : pas d’imposition pour la méthode de « Hodling » qui consiste à ne pas vendre et à conserver ! 🤘
Exemple :
Achat de bitcoins le 8 mars 2020 à 7.077€.
Le 31 décembre 2020, il valait 23.677€, soit une plus-value de 16.600€.
Deux hypothèses :
Vous avez toujours vos bitcoins. La plus-value est latente, elle est virtuelle, rien n’est à déclarer.
Vous vendez le 31 décembre. La plus-value est réelle, elle est encaissée. L’imposition se fera sur la base de la plus-value : soit 30% de 16.600€.
La déclaration de cette cession est obligatoire.
✨ Se former pour performer
Vous l’avez compris, cet investissement ne s’improvise pas (comme toujours). Il faut comprendre pour être engagé.e et c’est pourquoi j’ai élaboré une formation dédiée à l’investissement en bitcoins, la monnaie du futur. #moneyoftomorrow
EN BREF, vous allez apprendre :
Le contexte : c’est quoi la blockchain et le bitcoin ?
Quels sont les risques ?
Pourquoi choisir le bitcoin ?
Le climat & les Objectifs de Développement Durable
Comment établir des stratégies d’investissement ?
Comment détenir ses bitcoins ?
Les conseils de bonne gestion
La fiscalité (et le partenaire fiscal idéal!)
La vraie bonne idée
Pour s’éviter des contrariétés fiscales - la déclaration de comptes à l’étranger - pourquoi ne pas investir en bitcoins à travers un acteur français ?
Mieux encore, pourquoi ne pas être véritablement propriétaire de vos bitcoins ? Vous avez peut-être déjà vu la mention “no wallet, no bitcoins”… Lorsque vous investissez sur les bourses d’échanges de crypto-monnaies, vous n’êtes pas propriétaires de vos actifs (ce sont des “rampes d’accès”). Vous devez avoir votre propre portefeuille, un “wallet” pour détenir et conserver vos bitcoins en direct.
1ère étape : Ouvrez votre wallet sur Blockstream Green ;
2ème étape : Ouvrez votre Plan d’Epargne Bitcoin sur le Coin Privé. J’ai souhaité travailler avec Stackinsat car c’est un acteur français agréé par l’AMF. Et en prime, vous pourrez faire de l’investissement récurrent (meilleure méthode ! ).
Je suis naturellement à votre disposition si vous avez des questions 👋
"Je pense que certains des plus anciens investisseurs achètent encore de l'or, et que certains des plus jeunes, les Millennials, achètent des bitcoins” - Ruchir Sharma, Responsable des marchés émergents chez Morgan Stanley, Octobre 2020
#hellofriday - Grattez et devenez riches...
Merci pour ces infos. C'est vraiment rassurant quand on voit votre travail et vos recherches sur l'écologie et le bitcoin.